Alors oui, le RPO et la qualité représentent un coût. Le but n’est pas d’arnaquer nos clients et partenaires mais plutôt de leur proposer une qualité de service adaptée à leurs besoins, tout en gagnant notre vie.
Aujourd’hui, il existe plusieurs typologies d’aides pour se faire accompagner sur ces recrutements en tant qu’organisation : un ou une équipe de talent manager en CDI, des cabinets de recrutement et de chasse, des outils d’automation, des freelances, et des RPO. Tout ne se vaut pas, et choisir un format de recrutement ou un autre dépend des besoins spécifiques de chaque entreprise.
L’option du RPO n’est en effet pas la moins chère sur le papier, mais en fonction des besoins et des attentes des clients, il est possible de moduler l’offre et de leur proposer celle qui leur est la plus adaptée.
Et donc de cibler le profil de consultant qui accompagne en fonction de son expérience, son expertise, qui fera varier le prix de son TJM (Taux Journalier Moyen)
Par exemple: un profil très junior pourra tout à fait convenir pour une mission très encadrée avec majoritairement du sourcing (et encore ce dernier est parfois très technique et requiert des compétences très précises) et des “calls de qualif” candidats.
En revanche, un profil plus expérimenté sera nécessaire sur une mission plus complexe, avec la mise en place de process, outils, et le coaching des managers qui recrutent. Ces deux profils là ne se vendent pas au même tarif.
Il en est de même pour les profils de freelances VS les profils rattachés à une agence de RPO. Les freelance sont en moyenne 30% moins chers.
Cela s’explique par leur statut d’indépendant, ils ne payent donc que très peu de charges par rapport à une agence de RPO qui salarie ses recruteurs et paye donc des charges sociales, patronales, les congés, et tout le matériel qui leur permet de travailler. Mais attention, un freelance peut aussi passer par une agence pour trouver une mission ! Celle-ci prendra ainsi une commission sur son TJM.
Sans le soutien d'une agence, la qualité du service rendu par un freelance n'est pas toujours assurée. Contrairement à un RPO en agence. Le freelance jouit d'une certaine liberté et peut décider d'interrompre la mission à tout moment. Le client se retrouve alors dans l'obligation de trouver un remplaçant, situation que l'on ne rencontre pas lorsqu'on fait appel à une agence RPO. Bien que chaque mission soit encadrée par un contrat, les services d'une agence, certes plus onéreux, offrent davantage de garanties. En effet, en plus d'un cadre juridique défini, les agences s'engagent généralement à fournir un remplaçant dans des délais très brefs afin de minimiser l'impact sur la mission en cours.
Par ailleurs, le freelance va souvent travailler seul, alors que le RPO appartient à une communauté de pairs venus d’horizons et d’expériences différentes, qui le nourrit, le rend meilleur et plus performant chez son client.
Par exemple, le RPO peut capitaliser sur une mission similaire effectuée par l’un de ses collègues que ce soit sur les typologies de profils à recruter, le métier de l’entreprise cliente ou encore les enjeux de la mission. Cela lui fait gagner un temps précieux au démarrage de cette dernière.
Autre exemple concernant l’aide de la “communauté”: un RPO “bloqué” sur un sujet va demander de l’aide à son groupe, ses collègues, il résoudra ainsi la situation dans la journée, là où un freelance mettra peut-être plusieurs jours à trouver l’information, le document, la méthodologie ou un simple conseil qui lui manque pour avancer !
Grâce à l’appui de ses pairs, le RPO sera plus efficace, et donc bien souvent plus rapide dans la réalisation de sa mission. Il est donc primordial de prendre en compte l’ensemble des éléments, car une mission bien menée et sûrement plus rapidement sera au final plus rentable qu’une mission plus tatillonne et qui s’étale dans le temps…